Les 10 choses à faire avant d’avoir 50 ans…

 

Par Stéphane Deslauriers

Nous sommes en janvier, janvier 2023. Cette pause des fêtes nous permet souvent de faire des bilans, bilan de l’année, bilan de la décennie, bilan de vie. Et comme tous, je fais la même chose. Mais cette année, j’avais le goût de faire différent. Je vous raconte.

Récemment, je suis tombé par hasard sur un texte que j’ai écrit il y a 5 ans, alors que j’amorçais ma cinquantaine. Le texte avait pour titre « les 10 choses à faire avant d’avoir 40 ans ». Un texte de réflexion sur les choses importantes à faire oui, mais très différentes des fameuses « bucket list » que l’on voit un peu partout. Vous me connaissez, ce que je voulais, ce n’est pas d’énoncer des rêves et des souhaits de trucs extraordinaires, mais de faire réfléchir sur les changements profonds, les attitudes fondamentales, les principes qui permettent à tous d’avoir du succès, mais aussi surtout d’être heureux dans ce succès.

Ces 10 principes de vie ont forgé ma vie, un peu comme une ligne directrice, qui permet de prendre les décisions qui s’imposent lorsque la vie nous emporte dans le tumulte des flots. Vous trouverez le lien un peu plus bas au texte.

Au cours des années, lorsque je fais lire ce texte lors de mes rencontres, tous inévitablement se posent et me posent la question.  

« Est-ce que tu as réussi à faire tout cela avant 40 ans ? ».

Voici la réponse courte « Certains oui, certains non », mais j’y suis arrivé avec le temps. Oui, 40 ans est un « milestone », mais ce n’est pas la fin du monde, c’est juste une décennie de changements pour plusieurs qui s’amorce. Même si vous n’y êtes pas arrivé avant 40 ans, tentez de le faire avant votre cinquantaine. Personnellement, je peux dire que je pense que j’ai réussi à « cocher toutes les cases » à l’âge de 45 ans en ce qui me concerne…

Je vous laisse le lien ici, mais n’oubliez pas de revenir après 😊

http://www.centaurus.ca/reflexions/les-10-choses-a-faire-avant-davoir-40-ans/

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Si je vous parle de ce texte, c’est qu’aujourd’hui, j’aimerais justement parler de cette « prochaine étape » c’est-à-dire « Quoi faire avant d’avoir 50 ans », adresser les prochain défis, les prochains principes pour la dizaine suivante. Et cette fois-ci, je voulais le faire autrement. C’est ainsi que j’ai contacté mon réseau de confiance, soit mes amis, collègues et relation de confiance qui ont franchi le cap, et qui ont eu du succès dans leur milieu respectif de partager les principes qui leur sont propres. Et les réponses furent fantastiques. J’aurais pu écrire un texte beaucoup plus long, mais j’ai essayé de résumer ces idées en 10 principes.

J’en profite pour remercier Stéphane Breault, Pierre Brodeur, Louis Blain, Karim Gasmi, Denis Hamel, André Hudon, Alexandre Joly, Michel Noël, Éric Perlinger, Pierre Seccareccia, Mario St-Cyr et tous les autres qui ont partagé leur expérience d’une façon anonyme afin d’enrichir ce texte et de ces idées. Je me sens privilégié de pouvoir compter sur toutes ces personnes de grandes valeurs et de grande richesse. Un merci sincère.

Maintenant, passons aux choses importantes. Les 10 choses à faire avant d’avoir 50 ans.

1. Retombez sur vos pattes le plus vite possible

Le « midlife crisis » ou la « crise de la quarantaine » n’est pas un mythe. Un grand nombre de personnes, et j’ai le goût de dire « presque tout le monde » vit une période de tumulte dans leur vie professionnelle et/ou personnelle au début de la quarantaine. Du jour au lendemain ou presque, il arrive un événement déclencheur qui semble remettre tout en cause. Ces quarantenaires se rendent compte qui en sont à la moitié de leur vie et ils ont le goût, ou pas, de faire des changements dans leur vie.

Certains changeront de boulot drastiquement, ou de situation personnelle ou amoureuse, ou décideront d’avoir des enfants, ou réaliseront leur rêve d’entrepreneuriat, ou de changer de pays ou d’horizon. Ces personnes changeront leur paradigme de vie en étant un peu plus alignées sur leurs principes personnels, se détacheront de leurs chaînes, ou de leur passé. Ils voudront faire différent. Et bien sûr, tous ces changements qui sont perturbants, et apportent leur lot de tumulte et de désorganisation. Tous ces changements permettront le retour vers une « nouvelle normalité », une nouvelle réalité pour vous et votre entourage.

Il est donc important de retomber rapidement sur vos pattes, une fois la tempête passée, une fois la nouvelle normalité retrouvée. Vous allez devoir retrouver cette stabilité que vous aviez acquise avant, et surtout retrouver une sérénité personnelle et professionnelle.  

2. Fixez-vous une vision et des objectifs ambitieux

Vous avez fait le ménage dans votre vie émotive, votre vie personnelle et professionnelle. Vous avez fait des choix qui guident maintenant la suite de votre destinée. Maintenant c’est le temps de fixer un cap, une ambition que ce soit personnel ou professionnel. Vous devez vous préparer à aller au bout de vos rêves.

La quarantaine est la pierre d’assise de votre succès futur. Mais vous allez devoir monter les marches pour atteindre les niveaux les plus importants. Au début de cette décennie, les meilleurs ont généralement déjà une réputation enviable, et c’est ce que vous accomplirez dans la quarantaine qui sera la « stepping stone » ou la pierre d’assise qui vous permettra d’atteindre les niveaux les plus stratégiques. Mais il y a un chemin à parcourir, des étapes à franchir. C’est le moment d’établir ces points d’étape pour la suite.

Établissez votre « vision board », un tableau visuel qui vous permettra de construire votre avenir, votre vision et de rester ciblée sur ces objectifs. Installez ce tableau bien devant vous au quotidien, et mettez-le à jour constamment. Il deviendra la boussole qui vous permettra de faire les bons choix le moment voulu. Car vous verrez, la quarantaine est une dizaine qui se déroule à « cent à l’heure ». Sans cette boussole, vous serez vite désorienté, englouti dans le quotidien, ce qui vous empêchera de garder le cap vers votre vision.

Mais n’oubliez pas de construire cette vision non pas uniquement pour vous, mais pour l’environnement qui vous entoure. Nous l’avons vu dans le texte précédent, si vous vous collez une image de « mercenaire dans le front », vous serez toujours perçu comme une personne sur laquelle on ne peut pas se fier. Oui une vision, mais pas au détriment du « greater good ». Car vous le verrez, le système rend la vie dure aux mercenaires, à court moyen ou long terme.

3.  Préparez-vous à performer comme vous ne l’avez jamais fait auparavant

Nous l’avions dit lors des conseils d’avant 40 ans, la vingtaine est la dizaine de l’apprentissage et la trentaine est la dizaine de l’expérimentation. Maintenant, la quarantaine est la dizaine du travail et de la performance.

Vous avez acquis maintenant le bagage nécessaire, les connaissances et l’expérience, pour prendre la mer, pour aller vers le voyage de votre vie, traverser la mer qui s’ouvre devant vous. Mais pour arriver à cette vision, vous allez travailler très fort et performer à plein.

Pour ce faire, vous devez vous organiser, structurer votre temps et vos énergies dans cette direction. Vous devez non pas uniquement penser à être efficace, mais aussi être efficient et discipliné. Organisez votre temps afin d’accomplir le maximum de choses, en moins de temps possible. Ne perdez pas votre temps sur les futilités qui vous boufferont du temps sur des trucs inutiles.

La quarantaine, c’est la dizaine de choix assumés. Faites des choix, des choix dans vos rôles, vos taches, vos responsabilités, en fonction des priorités que vous vous fixerez. Et surtout, assumez ces choix jusqu’au bout. Et si ce choix, ne vous convient pas, mais faites-en d’autres, mais ne jouez pas à la girouette. Vous perdrez beaucoup d’énergie à vous replacer, tant d’énergie perdue pour accomplir votre vision, votre ambition.

4. Développez votre pensée stratégique

Généralement, lors de la trentaine, vous accomplissez des tâches émises par l’organisation, les clients ou les patrons et vous avez déjà pour beaucoup eu quelques tâches de gestion d’équipe et de coordination des tâches. C’est très bien. Mais vous êtes généralement très près du terrain, et effectuez des tâches et des décisions tactiques.

Dans la quarantaine, vous allez devoir monter cette capacité de gestion à un autre niveau. Il ne suffit plus de faire des tâches au « fil de l’eau » et de ramer chaque jour. Votre équipe n’a plus uniquement besoin d’un « contremaitre » qui motive au fouet ou à la récompense, votre équipe a besoin d’un guide qui sait où il va, et pourquoi il le fait. Elle a besoin d’une personne qui voit loin devant et qui est capable de projeter sa propre vision auprès de son équipe.

En ce sens, commencez à vous impliquer dans les activités stratégiques de votre organisation, en commençant par une « vraie initiation » aux notions de stratégies d’entreprise. Malgré votre occupation du temps ultra chargé, priorisez ces activités stratégiques telles que les planifications stratégiques, la lecture de livre d’affaires, papier ou en livre audio, en podcasts…. Continuez à vous former auprès des universités qui vous permettront toujours de garder cette pensée stratégique. Mais faites des choix là aussi. Tout n’est pas pertinent pour vous, et n’essayez pas de tout connaître. Renseignez-vous et choisissez. Nous l’avons dit, la quarantaine est la dizaine des choix. Et ce même principe s’applique ici. Faites des choix et impliquez-vous à fond.

5. Consolidez votre équipe et construisez une relève

Pendant votre trentaine, vous avez généralement construit une petite équipe autour de vous. Si vous avez bien suivi les conseils de la dernière trentaine, cette équipe vous fait confiance et est derrière vous. C’est parfait.

Maintenant vous devez passer au prochain niveau. Votre équipe doit grandir, et vous allez devoir prendre plus de risque. Vous ne pourrez plus surveiller chacune des taches, à la virgule près, au détail près de ce qui est fait. Vous allez devoir faire confiance, et faire confiance, cela veut aussi dire prendre des risques calculés.

Prendre des risques calculés, ça veut aussi dire de donner des responsabilités, pas uniquement des tâches, à vos futurs leaders. Qui sera votre « dauphin » qui est la personne qui prendra votre place dans 2 ans, 5 ans… L’avez-vous identifié ? L’avez-vous encadré, motivé, insufflé par le goût de vous suivre ? Elle quitte votre organisation… OK, mais qui sera la suivante ?

Prendre des risques calculés, ça veut aussi dire de travailler avec des gens qui n’est pas « 100 % » selon le type de personne que vous avez l’habitude de transiger. Ça veut aussi dire de faire confiance, même si vous n’êtes pas convaincu. Cela veut aussi dire de « travailler avec l’équipe que l’on a pendant un certain temps ». Ça veut aussi dire d’accepter que les gens soient plus mobiles qu’avant, et que parfois les meilleurs éléments doivent partir pour revenir, ou pas, chez vous. Ça veut dire sortir le meilleur des gens que nous avons, sans « presser le citron ».

Vous allez DEVOIR leur laisser de la place, et accepter qu’eux aussi veuillent et doivent prendre votre place. C’est difficile à accepter, car c’est ce que qui a fait de vous une personne de succès sera mis en question. Les plus ambitieux voudront prendre votre place, et les moins ambitieux voudront que vous soyez moins visible.

Et non, ce n’est pas facile… Il est facile d’être soit jaloux, réfractaire, ou angoissée à ces nouveaux paradigmes. Mais je le répète, si vous ne le faites pas, vous serez submergé bien rapidement par le rythme effréné de la quarantaine…

6. Assumez votre statut de « modèle »

Parlant d’équipe, votre rôle auprès d’eux changera dramatiquement au cours de cette décennie. Nous l’avons vu, vous devez transformer votre organisation « en râteau » (ou tous se rapportent à vous), mais vous allez devoir construire un étage de gestion qui vous permettra de prendre un peu plus de hauteur et d’être moins sur les tâches quotidiennes. Les plus jeunes seront formés par des ressources plus expérimentées et vous agirez à titre de mentor auprès des ressources expérimentées. Mentorez sur le travail et la tâche, mais aussi sur les attitudes, les états de pensée. Passez-leur des informations pertinentes, des trucs… Des lectures inspirantes… 

Mais ceci implique que vous devrez devenir pour eux un modèle, une ressource, un exemple de ce qu’il faut faire. Ils vous regardent, même si vous ne vous en rendez pas compte. Vous êtes observé, et au moindre mouvement, il peut y avoir des réactions d’admiration et de compréhension, mais aussi de crainte, d’angoisse, de rancune, ou même d’agressivité. Dites-vous que chacun de vos émotions et de vos ressentis sera multiplié par 2 ou par 10. Si vous n’avez pas fait le ménage dans votre vie émotive, c’est le temps de le faire. Car maintenant, vous en paierez les conséquences.

C’est ainsi que vous vous devez de devenir cette image rassurante, stimulant et mobilisant. Vous pouvez exprimer vos doutes en privé, mais devant votre équipe (et je parle de l’ensemble de votre communauté, pas uniquement ceux qui relèvent de vous), vous devez être solidaire des décisions. Une amie qui a été ministre influente dans un gouvernement me disait que « lors des discussions au Conseil des ministres, la bataille est rude, mais lorsque l’on est devant la caméra, nous sommes solidaires… ou nous quittons. Point ! »

Vous devez montrer l’exemple. Comme le font probablement vos propres enfants, les jeunes ressources reproduiront vos comportements, les meilleurs comme les pires. C’est le moment de donner l’exemple « tone at the top » et d’influencer positivement les autres.

7. Gardez du temps pour prendre de la hauteur sur les situations

Nous l’avons dit, la quarantaine est la dizaine ou le temps sera plus rare que jamais. Vous serez très impliqué et très occupé. La vie, le système vous poussera constamment à faire ce qu’il faut faire maintenant.

Mais que ce soit pour développer votre pensée stratégique, ou pour consolider vos équipes et bâtir votre relève, vous allez devoir prendre de la hauteur sur les situations, et prendre le temps de vous arrêter périodiquement, afin de réfléchir, et d’arrêter de faire et de penser. Alors que j’étais dans la trentaine, j’avais un patron qui me disait « il est normal que le patron prenne quelque temps chaque jour, les pieds sur le bureau ou en regardant la fenêtre à ne rien faire. »  J’étais insulté de cela, moi qui travaillais comme un dingue pour « faire le job ». Bien plus tard, j’ai compris que c’est souvent le seul moment où l’on peut prendre de la hauteur.

Construisez votre « safe zone » c’est-à-dire un endroit où vous pourrez réfléchir et vous exprimer en paix et en sécurité. Vous pouvez le faire via un sport (la marche, la course, la voile…), une activité de méditation (yoga, prière, respiration, méditation…), de musique, une activité mentale reposante ou de parler à quelqu’un de confiance. Cet espace vous permettra inévitablement de faire la paix avec vous.

Dans mon métier, c’est le rôle le plus important que je joue. Celui de faire prendre de la hauteur et de permettre aux dirigeants de s’arrêter et de voir la situation de haut. Avoir de la prospective sur leur vie et sur leur choix. Et contrairement à la croyance populaire, mon rôle du coach n’est pas un rôle de « quick fix » pour une situation problématique.  

J’ai souvent dit en privé que mon rôle est de « catalyser les meilleurs mustangs dans la bonne direction » et non pas de « stimuler des mules qui ne veulent pas avancer. »

8. Demeurer humble et ouvert au changement

La quarantaine est généralement la décennie des succès. Vous êtes compétent et vous avancez dans la vie, sous l’admiration des autres. Vous le savez et les autres le savent. Et plus la dizaine avance, plus vous aurez confiance en vous. C’est très bien. Par contre, quelquefois, avec la confiance et le succès, vient l’arrogance.

Il vous sera facile d’être persuadé que vous faites les choses de la bonne façon, et qu’il n’y a que cette façon de faire. Ceci additionné au fait que vous travaillez fort et qu’il est facile de ne pas prendre le temps de réfléchir et de prendre de la hauteur, il arrive souvent que les quarantenaires deviennent arrogants et fermés à tous changements qui ne sont pas initiés par eux-mêmes, ou par d’autres ayant des idées différentes. Viens alors les phénomènes de « groupthink » ou ces dirigeants ne s’entourent que de personnes ayant les mêmes idées qu’eux même. Vous le verrez, les arrogants deviennent alors la cible directe ou indirecte des critiques qui sont parfois directes, mais plus souvent indirectes et cachées. Et comme ces quarantenaires sont toujours trop occupés, ils ne verront pas ces critiques venir. Et c’est alors que la crise apparaît, et le tumulte revient.

Restez donc à l’affût et restez humble malgré votre succès. Vos idées sont certainement les bonnes, car vous avez du succès avec celles-ci maintenant. Mais restez à l’écoute des autres, et de votre environnement. Écoutez beaucoup plus que vous ne le fassiez auparavant. Concrètement, entourez-vous de gens qui seront en vous mesure de vous challenger, de ne pas avoir la même opinion que vous et mettez de côté les « béni oui » soit ceux qui diront « oui à tout ce que vous direz ». Entourez-vous de gens forts, qui ont des opinions et qui vous permettront d’avancer. Prenez le temps de les écouter vraiment. Remettez-vous en question quand il faut et choisissez. Car à la fin, tout ce que vous ferez se sont des choix… Choisissez ce que vous voulez écouter et faire…

9. Apprenez à pardonner 

Se pardonner, un vaste chantier. Mais pourquoi en parler maintenant ? Parce que lors de votre vie, vous avez fait des choses extraordinaires, vous avez atteint des succès, vous avez raison d’être fier de vous. Lors de la quarantaine, vous en accomplirez encore. Mais vous ferez aussi des erreurs… Des erreurs passées ou futures qui sont quelques fois douloureuses. Et ces douleurs restent longtemps.

Une personne me disait « il ne faut pas oublier que nous ne sommes que des humains qui font le mieux possible ». Oui en tant qu’humains, nous avons fait, et nous commettrons des erreurs. Et ces erreurs passées peuvent prendre beaucoup d’énergie. C’est autant plus vrai que cette dizaine sera « challengeante » pour vous émotivement. 

Donc, apprenez à pardonner aux autres, mais aussi vous pardonner de ces erreurs, car lors de la cinquantaine, tout le travail fait vous permettra de récolter sereinement toutes les graines que vous avez semées au fil de cette dizaine. Vous pourrez les accueillir sereinement, en n’ayant pas le sentiment « d’avoir brûlé la terre derrière vous ».

10. Préparez le terrain pour la cinquantaine

Vous venez d’avoir quarante ans et déjà je vous dis de préparer votre cinquantaine. La cinquantaine est la décennie de la récolte pour un grand nombre d’en vous. Les graines que vous avez semées porteront leurs fruits et vous pourrez ainsi profiter de cette reconnaissance de marché et du travail bien fait. 

Lors que votre quarantaine, vous avez encore beaucoup d’énergie, ce qui vous permet d’accomplir de grandes choses. Mais vous le verrez, dans la cinquantaine, et encore plus lors de la soixantaine, vous avez pas mal moins d’énergie. Le temps de récupération est pas mal plus long. Profitez de cette énergie pour vous assurer une longueur d’avance pour « récolter plus facilement »

Mais pour ce faire, vous devez avoir fait les bonnes choses durant votre quarantaine qui vous permettra d’avoir une cinquantaine plus sereine. Quelques éléments en vrac : 

Consolidez vos actifs financiers

Nous avions dit dans le texte précédent de vous amasser un magot d’urgence, c’est maintenant le temps de consolider ces actifs. Gardez vos sous, et planifiez adéquatement. Car rien n’est plus difficile dans la cinquantaine de devoir courir après des moyens et de prendre de mauvaises décisions pour des raisons financières.

Consolidez votre réseau de confiance en y faisant le ménage.

Oui les relations de confiance sont essentielles, mais au cours de la quarantaine, vous rencontrerez un grand nombre de personnes. Et certaines d’entre elles ne sont pas nécessairement significatives pour vous, et vous ne pourrez les maintenir. Faites ces choix, car lors de votre cinquantaine, ce seront ces personnes qui vous permettront de continuer à avoir du succès.

Préparez-vous à accomplir de grandes choses

Généralement, les postes les plus stratégiques et les plus importants sont atteints lors de la cinquantaine. Préparez-vous à les atteindre en consolidant vos niveaux de connaissance, d’expérience et de réseau de confiance. Vous pourrez atteindre ces niveaux prisés. Écoutez, construisez sur des bases solides, car j’ai vu pas mal de gens s’effondrer de leur château de cartes. Assurez-vous que vos bases relationnelles et expérientielles sont solides.

Vivez vos rêves personnels

Oui vous serez très occupé, mais gardez-vous du temps pour vivre vos rêves. Vous voulez voyager, faites-le, revoir la terre de vos ancêtres, faites-le. Faire un marathon, courir des ultras marathons, faites-le. Manger dans un restaurant étoilé, faites-le. Car lors de la cinquantaine, tout n’est pas toujours possible.

Impliquez-vous dans une cause

Vous le savez, c’est une constance chez moi. Car cette cause prendra une grande place dans votre vie lors de la cinquantaine et de la soixantaine. Si vous ne le faites pas, ce sera difficile de garder le « sentiment du devoir accompli ». Si vous ne l’avez pas fait avant, commencer à explorer cet univers.

*** 

Voilà pour ma contribution à 54 ans… Et qui sait, il y aura la suite… Dans quelques années.

J’en profite pour vous souhaiter une bonne année 2023, remplie de joie, succès, santé et… sérénité !

Bon cinquantième et à bientôt

Stephane

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